Bonne semaine aux enseignantes et aux enseignants!
À l’occasion de la Semaine des enseignantes et des enseignants, qui se déroulera du 1er au 7 février 2015, prenons le temps de leur dire
Bonne semaine!
Dans cette Infolettre, vous trouverez :
- La semaine des enseignantes et des enseignants au Québec et ailleurs dans le monde.
- Visitons la classe d’Alexandra (Alexa).
- Du TDAH dans ma soupe, par Julie Marcotte.
- C’est à lire – en ces temps d’austérité! La fabrique du bonheur : Vivre les bienfaits de la psychologie positive au quotidien.
Semaine des enseignantes et des enseignants québécois
La Semaine des enseignantes et des enseignants s’inscrit dans le cadre de la valorisation de la profession enseignante et des personnes qui l’exercent. Cette semaine est soulignée depuis 1994, de diverses manières, souvent avec la participation des comités de parents et de la communauté éducative.
Le thème pour l’édition 2015 est :
Pour leur passion et leur sens de l’innovation : mille mercis à nos enseignantes et à nos enseignants!
Nous profitons de ce moment pour vous dire toute notre reconnaissance pour le travail accompli au quotidien et pour votre engagement auprès des jeunes ou des moins jeunes à qui vous donnez tant de temps et d’attention; vous contribuez à faire de nos sociétés de meilleures sociétés.
Pour reconnaître votre profession et ce que vous apportez à la société, il n’est pas nécessaire de participer à des concours nationaux; il s’agit que vous soyez reconnus par vos pairs, vos proches, les parents ou la communauté locale, c’est souvent plus glorifiant. Alors entre vous, prenez le temps de reconnaître l’apport de chacun à votre équipe lors de réunions professionnelles, en écrivant un mot dans votre journal d’école ou en faisant des affiches pour dire haut et fort la force de votre équipe. Ce que l’on valorise s’étend et crée un climat de bienfait qui s’étend tout autour de vous et quand on comprendra que la valorisation des enseignants attire le meilleur d’eux, on comprendra que ce climat engendre le bien-être des enfants.
Vous êtes ceux par qui une société peut changer; pensez seulement à tous ces enfants, adolescents et adultes pour qui votre amour de la profession a fait en sorte qu’ils se soient sentis reconnus, valorisés et aimés.
Pour tous les autres enseignants, nous soulignons la journée mondiale des enseignants le 5 octobre
Depuis 1994, la Journée mondiale des enseignants est célébrée le 5 octobre pour rendre hommage aux enseignantes et aux enseignants du monde entier, de tous les ordres d’enseignement, ainsi qu’aux personnes qui se consacrent à la recherche en éducation. Cette journée vise entre autres à faire en sorte que l’accès à l’éducation devienne une réalité pour les jeunes des générations actuelles et futures dans tous les pays.
La Journée mondiale des enseignants a célébré ses 20 ans en 2014 sur le thème Investir dans l’avenir, investir dans les enseignants. Pour en savoir davantage, consultez le site de l’UNESCO.
Pour ce 20e anniversaire, nous souhaitons que l’Éducation soit au centre des préoccupations de tous les gouvernements.
Visitons la classe d’Alexa (Alexandra)
Depuis 1 an, nous présentons mensuellement des collaborateurs qui sont majoritairement des enseignants, (il y a aussi des TES, des orthopédagogue, des conseiller pédagogique, etc.), afin que vous puissiez connaître davantage ces personnes qui vous offrent leurs créations pour soutenir votre enseignement. Cette année nous vous présenterons deux modèles d’entrevue, soit l’entrevue conventionnelle telle que présentée depuis 1 an et le nouveau modèle qui vous permettra d’entrer dans la classe de nos précieux collaborateurs.
Alexandra a un baccalauréat en administration des affaires avec mineur en science politique. Au cours de sa formation en science politique, elle a travaillé en recherche pour l’hôpital Sainte-Justine. Son mandat l’a mené à faire de la recherche sur le terrain : les classes d’écoles primaires. C’est à ce moment qu’elle a réalisé qu’elle voulait évoluer dans le milieu scolaire. Elle a donc obtenu son baccalauréat en enseignement primaire de l’Université d’Ottawa en 2012. Elle est titulaire de classe depuis septembre 2012.
La gestion de classe
Les stratégies utilisées auprès des élèves
Dans sa gestion de classe, Alexandra favorise le dialogue et la confiance mutuelle. Ses élèves savent qu’ils auront parfois une récompense, mais le quand et le comment ne sont pas connus. « J’enseigne dans une école IB (baccalauréat international) et mes élèves savent qu’ils doivent s’engager dans leur rôle d’élève et démontrer les qualités du profil de l’apprenant ». Alexandra préfère récompenser ses élèves sur le vif au lieu d’avoir à atteindre une cible précise pour les récompenser. En terme de comportement, elle a des attentes précises qui sont toujours communiquées au préalable aux élèves. Aussi, ses élèves sont récompensés pour diverses raisons et non seulement sur la base d’un bon comportement. Ces récompenses peuvent prendre diverses formes : récréation prolongée, choisir leurs coéquipiers de table, courriel aux parents, mot de félicitations sur le blogue, courriel au directeur ou à la directrice pour partager avec lui ou elle un travail fait par les élèves ou pour l’inviter en classe voir une présentation.
Bien entendu, il arrive parfois qu’Alexandra ait à faire quelques mises au point. Pour ce faire, elle a recours au dialogue. « Si parfois je dois par exemple enlever une récréation, c’est parce que je vais passer cette récréation à discuter avec eux, à trouver le pourquoi de ce comportement et les actions à prendre pour que cela ne se reproduise plus ».
Les outils utilisés par Alexandra permettant de travailler de la sorte
En début d’année, Alexandra établit avec ses élèves le code de vie de la classe. Ce code a pour but d’établir les rôles et responsabilités des élèves et de l’enseignant. Chaque rôle ou responsabilité fait référence à un savoir-être ou savoir-faire du programme IB. Au retour du congé des fêtes, ce code est revu par Alexandra et ses élèves. Les rôles ou responsabilités acquis par tous les élèves sont remplacés par de nouveaux rôles ou responsabilités qui ont besoin d’être travaillés. Ceux qui ne sont pas acquis par tous les élèves restent sur le tableau d’affichage.
Le conseil de coopération est un moyen essentiel dans sa gestion de classe. Ce conseil a lieu chaque vendredi après le dîner. Si le vendredi est un jour de congé, alors le conseil a lieu le jeudi. « L’important, c’est que chaque élève sache qu’il y aura un conseil de coopération chaque semaine, qu’il pourra s’exprimer et qu’il sera écouté ». Les élèves ont toute la semaine pour rédiger leurs coupons : je félicite, je critique et je veux parler de. Occasionnellement, Alexandra met un coupon au conseil pour féliciter un élève ou le groupe, mais aussi pour discuter d’un point important. Un point important pourrait être par exemple, la remise de devoirs incomplets ou un compte-rendu négatif laissé par un suppléant. « Si je remarque un problème, je mets un point au conseil et nous essayons ensemble de trouver une solution ».
Alexandra ne fait pas beaucoup de promesses à ses élèves, mais la promesse d’une période libre chaque vendredi en est une. « Mes élèves comprennent que cette période est intouchable et c’est ma façon de leur dire que je suis fière d’eux, que je leur fais confiance et que je respecte leur travail ». Jusqu’à présent, Alexandra a été en mesure de tenir cette promesse.
Pratiques pédagogiques privilégiées par Alexandra
Les pratiques pédagogiques privilégiées par Alexandra prennent source dans la philosophie IB, mais s’appliquent à tout contexte scolaire. Pour Alexandra, il est primordial d’établir une relation de confiance entre l’enseignant et chaque élève. Pour ce faire, elle démontre qu’elle est présente et à l’écoute. Un autre aspect important, est de montrer aux élèves qu’elle est organisée et préparée. Cela ne l’empêche pas pour autant d’admettre à ses élèves qu’elle n’a pas la réponse à une question. Elle profite plutôt de l’occasion pour trouver la réponse avec l’aide de ses élèves.
Dans la classe d’Alexandra, les élèves sont au centre de leur apprentissage et ils construisent leur savoir afin d’arriver à un niveau de compréhension approfondi.
La rétroaction, soit écrite ou à l’oral, à l’élève par l’enseignant est très importante pour Alexandra.
Également, Alexandra privilégie la formation continue. Même si la plupart du temps cette formation dépend de divers facteurs, comme le budget de l’école, elle s’inscrit à plusieurs formations, séminaires et colloques chaque année en espérant que ses demandes soient acceptées.
Les ressources pédagogiques recommandées par Alexandra
Les personnalités reconnues »
Il s’agit d’un projet où l’élève aura à travailler en équipe sur le thème des personnalités reconnues. L’équipe devra compléter une « fiche-biographie » pour chaque personnalité. Ensuite, elle devra compléter une fiche « Je suis une personnalité reconnue parce que… ». Cette dernière fiche permettra aux élèves de consigner des informations afin de déterminer pourquoi ces personnes sont devenues des personnalités reconnues. Finalement, l’équipe devra choisir une œuvre à présenter en classe (photo, chanson, extrait d’un film, documentaire, etc.). Les élèves devront expliquer pourquoi ils ont choisi cette œuvre et son impact dans notre société (avant et maintenant).
Ce projet permet aux élèves d’être engagés et motivés. Ils ont l’opportunité de choisir des personnalités reconnues pour chaque catégorie proposée : musique, sports, technologie, affaires, cinéma, spiritualité, littérature, activisme et politique. Les élèves ont hâte de présenter leur œuvre et de partager leur recherche avec les élèves de la classe.
Le cercle de lecture (carnet du lecteur) »
Le carnet du lecteur idéal pour un cercle de lecture inclut des activités pour les cinq rôles classiques ainsi que trois autres rôles. Le carnet contient également une feuille de route, une feuille pour le suivi des rencontres, une grille d’auto-évaluation, une grille d’évaluation par les pairs et un bilan du cercle de lecture. Également, la ressource inclut une affiche pour chaque rôle.
Les élèves aiment bien travailler un roman à l’aide du cercle de lecture. Cela leur permet de travailler en équipe et d’échanger leurs idées. Aussi, chaque élève sera en mesure d’approfondir sa compréhension du texte à lire. Il s’agit d’une façon dynamique de travailler un roman.
Affichage pour la classe – divers »
Il s’agit d’une ressource contenant divers affichages pour la salle de classe. Cette ressource contient entre autres un tableau pour les anniversaires, des affiches pour l’échelle de volume, des étiquettes pupitres et les coupons pour le conseil de coopération.
Fiche d’autoévaluation – Fin d’étape » (ressource gratuite)
Il s’agit d’une fiche d’auto-évaluation à compléter par l’élève. Elle est remise en fin d’étape. L’élève l’apporte à la maison avec son bulletin et son portfolio. Il y a aussi un endroit où l’enseignant peut écrire ses observations. Les parents, l’élève et l’enseignant signent la fiche.
Les élèves apprécient cette fiche, car elle leur permet de réfléchir sur leurs habitudes de travail, sur leurs attitudes et comportements. Les parents aiment cette fiche, car elle leur communique des éléments qui ne sont pas présents dans le bulletin.
Boutique MieuxEnseigner d’Alexa
Page Facebook : La Classe de Mme Alexandra
Du TDAH dans ma soupe!
de Julie Marcotte, Les joyeuses catastrophes du monde de Julie
Une autre belle journée qui se termine avec mes cocos. Une journée grouillante, animée, pleine d’imprévus, comme toujours. Comme je les aime.
Dans l’auto, je me permets un peu de musique pour me rappeler qu’en dehors de ma petite classe le monde continue de tourner. Et vlan! À nouveau ce discours qui, comme un poing bien fermé, me percute avec violence!
– Des hyperactifs, il y’en a pas plus maintenant qu’avant! C’est les profs qui n’endurent pu de voir les enfants bouger! Ils voudraient qu’on donne une pilule à tous ceux qui gigotent un peu. Pis les enfants dans la lune c’est la même chose : s’ils savaient comment les intéresser, ils écouteraient sans problème!
Ça y est, ma journée commence à sentir moins bon. Elle a un petit arrière-goût désagréable. Ce n’est rien de nouveau, c’est un discours habituel. Un coup que nous sommes habitués d’encaisser, nous les profs intolérants prêts à inventer des TDAH et à distribuer du Ritalin comme des bonbons!
Peut-être que de tels enseignants existent… Le monde est plein de toutes sortes de gens! Mais attention, en 10 ans de carrière et ayant travaillé avec un bon nombre de collègues, je n’ai pas eu le privilège (lire ici la malchance) de rencontrer l’un de ces spécimens rares.
En matière de TDAH, nous sommes clairement aux premières loges. Nous voyons passer toutes sortes de situations et entendons une belle variété de grandes déclarations dans les médias et sur le net! Honnêtement, un article après l’autre, il ne m’est jamais arrivé de me dire « c’est EXACTEMENT ça ».
Je pense que la vérité est éparpillée au peu partout dans ce grand cafouillis que nous peinons à comprendre.
Plusieurs clament haut et fort que le déficit d’attention est exclusivement génétique et biologique. C’est parfois vrai. Ça ne l’est parfois pas. Il arrive qu’un contexte de vie inapproprié et insécurisant jumelé à des prédispositions de tempérament provoque des lacunes dans le système neurologique. Il arrive aussi que la vie « bardasse » tellement nos petits qu’il soit juste normal qu’ils deviennent explosifs et n’arrivent plus à se concentrer…
D’autres diront qu’au contraire, tout cela ne dépend que de l’environnement. Que le TDAH est la conséquence d’un encadrement parental déficient. Là encore, le spectacle que je contemple chaque jour me dit qu’il faut nuancer! Bien sûr, un encadrement déficient pourra exacerber au maximum des problèmes d’attention et de gestion d’impulsivité. Mais je vois aussi de superbes familles où tout le monde s’investit, encadre et persévère sans pour autant que le TDAH ne disparaisse. À l’inverse, certains manquent grandement d’encadrement et n’ont pourtant pas de difficulté à tenir en place…
Il y a ensuite cette grande propagande anti-médication très populaire par les temps qui courent. Soupir….
Non, la médication n’est pas la meilleure option pour tout le monde. Oui, elle est scandaleusement surprescrite. Mais non, il ne faut pas l’écarter d’emblée… On ne peut pas lui enlever tout son mérite, n’oublions pas qu’elle sauve régulièrement des vies et des estimes malmenées!
La vérité est quelque part au milieu de cette confusion.
Et nous, les enseignants, sommes-nous vraiment ces monstres intolérants et déconnectés? Une chose est sûre, nous sommes fatigués, les chiffres vous le diront. C’est un sur trois qui quitte la profession. La fatigue peut certainement amener de l’intolérance. Comme dans toutes les professions, il y a des gens plus sensibles que d’autres. Certains plus instruits. D’autres avec un meilleur jugement. Mais j’ai envie de croire que la majorité des enseignants ont plus de vécu, d’intelligence et de jugement que ces distributeurs de pilule sans cervelle joliment décrits en onde!
Je travaille en 1ère année. Je suis l’enseignante au front. Celle qui défriche. Celle qui annonce. Celle qui tente de démystifier les besoins et les situations. Je parle parfois de médication. Pas toujours. Je parle parfois de TDAH. Parfois non. J’essaie de m’y retrouver dans tout ça avec, toujours, une seule idée en tête : l’enfant. Cet enfant qui passera plus d’une décennie sur nos bancs d’école, qui devra écouter, travailler, s’adapter aux autres, de quoi a-t-il besoin pour en sortir grandi?
Une chose est sûre, il a toujours besoin de parents qui s’impliquent. Qui révisent son alimentation, questionnent (ou maintiennent) leur encadrement, font preuve d’une grande patience et d’un investissement inconditionnel. Il a toujours besoin d’un milieu sécurisant et de limites bien établies. Parfois cela suffit. Parfois non.
Il a souvent besoin d’ouverture de la part de ses enseignants. D’une plus grande liberté de mouvement, d’un coin plus tranquille pour travailler. Il a besoin qu’on lui répète, qu’on le guide, qu’on lui rappelle, qu’on l’encourage, qu’on croit en lui. Là aussi, la patience est à l’honneur! Parfois cela suffit. Parfois non.
Et lorsque toutes ces belles manoeuvres ne suffisent pas. Ou pire, lorsque personne n’est prêt à les mettre en place, que les parents ne se présentent pas aux rencontres ou refusent d’admettre les difficultés, eh bien non, je ne baisse pas les bras. Je passe au plan C. Je parle de médication…
Ce qui préoccupe les enseignants, ce n’est pas de voir se tortiller votre petit; nos classes sont pleines de petits gnomes gesticulants, c’est ce qu’on appelle avoir 6 ans! Ce qui nous turlupine, c’est lorsqu’il n’arrive plus à apprendre. Lorsque tout lui paraît une montagne, qu’il perd ses amis. Lorsqu’il est si fréquemment repris que son estime de soi dégringole et qu’on le retrouve au tapis, écrasé comme une crêpe. Ça, oui, ça nous dérange. Et ça devrait vous déranger aussi…. Si une médication peut l’aider à se relever, alors peu importe ce que Facebook en dira, je serai cette enseignante qui demande une médication.
Évidemment, je ne suis pas toujours bien reçue! Tout ce qui circule ici et là a souvent bien plus de poids et de crédibilité que les recommandations d’une vulgaire enseignante frisée. Vulgaire enseignante qui voit défiler depuis plus de 10 ans des enfants. Qui tente chaque année toutes sortes d’expériences pour les aider.
– Oui, mais vous n’avez pas étudié le DSM ni la psychologie!
Très vrai… Mais j’ai chaque jour, chaque année, un portrait global du développement de nos enfants en plein visage. Et, surtout, j’ai comme premier souci de voir vos enfants s’épanouir. C’est mon travail. C’est ma profession.
Je ne suis pas à la chasse aux TDAH. Seulement parfois on nous demande de mettre des mots sur les réalités. Et la réalité, c’est que je croise chaque année une petite poignée d’enfants pour qui la gestion du « focus » et du contrôle sont clairement problématiques.
J’inventerais bien d’autres mots pour en parler, je serais sans doute mieux reçue… Mais en attendant, peut-on arrêter de craindre ces quatre lettres comme la peste et s’asseoir pour en discuter? Peut-on laisser de côté les guerres de pilules et s’occuper sans tarder de ce qu’on peut faire pour maintenir la tête de votre enfant hors de l’eau et lui éviter de se noyer dans ce cadre scolaire où il devra nager encore de longues années?
Lorsque parents, professeurs et pilule font équipe, on voit parfois des petites bestioles grouillantes devenir champions de natation! Et c’est un magnifique spectacle!
Et vous, petit farfelu qui m’accusez en onde d’avoir inventé le TDAH et de le voir dans ma soupe, et bien je vous pardonne. Je ne gaspillerai pas mon énergie à vous en vouloir, j’imagine que, comme tant d’autres, vous ne savez juste pas… Mais ici, sur ma petite tribune à moi, je me permets de me porter à la défense de mes semblables qui sont plutôt silencieux, faute de crédibilité sur la place publique.
Retour dans ma voiture. Je ferme la radio (une bonne chose de faite)! Sur la banquette arrière, mes enfants s’agitent, crient et ne tiennent plus en place.
Aurait-on saupoudré un peu de TDAH dans leur soupe?
C’est à lire – en ces temps d’austérité!
La fabrique du bonheur : Vivre les bienfaits de la psychologie positive au quotidien
Nous rêvons tous d’une vie satisfaisante et agréable. Quelquefois, cependant nous aimerions bien avoir un mode d’emploi – ou une télécommande – pour y arriver. C’est ce qu’a fait la psychologie positive toutes ces dernières années: elle a étudié ce qui nous rend heureux et vous livre ici les principes de construction d’une télécommande interne particulière: le mode d’emploi personnel que chacun de nous possède en lui et qu’il lui appartient d’abord d’élaborer puis d’actionner pour vivre une vie bonne.
Merci pour cet article si percutant! Étant moi-même en 1ière année, je me retrouve parfaitement dans votre description. Merci d’avoir pris le temps de décrire la réalité, notre réalité. Je conserve précieusement votre article!
Merci!